Quelques habitants du Jardin de la Salamandre |
Le jardin, situé en lisière de la forêt de la Double accueille une biodiversité remarquable que l'on s'efforce de maintenir en pratiquant certaines méthodes de culture.
Le jardin est cultivé sans engrais chimiques ni pesticides de synthèse. Seule une fumure organique est apportée sur les massifs et au pied des arbres, complétée par des apports de végétaux compostés ou broyés. Le verger de variétés anciennes ne reçoit que des traitements autorisés en agriculture biologique : huile blanche de colza contre les cochenilles, soufre ou oxychlorure de cuivre contre la cloque du pêcher ou la tavelure.
Des nichoirs à insectes ou à oiseaux ont été installés. Certaines parties des toits sont accessibles aux chauves-souris. De grands tas de broussailles sont édifiés à l'automne afin de fournir des abris d'hivernage à la microfaune. Les mares sont entretenues et des bassins complémentaires ont été aménagés pour les amphibiens et les couleuvres.
Indépendamment des plantations de végétaux d'ornement, différentes espèces d'arbres et d'arbrisseaux indigènes ont été installés ou maintenus, afin de permettre l'accueil du cortège d'animaux qui y sont inféodés : prunellier pour le flambé, fenouil pour le machaon, aulne pour le tarin, etc. Une tonte est pratiquée sur certains espaces pour favoriser la venue de différents oiseaux comme la huppe fasciée.
Un élevage extensif est pratiqué sur les prairies naturelles adjacentes, qui sont pacagées ou fauchées tardivement, afin de favoriser l'alimentation ou la reproduction de la petite faune sauvage, ainsi que le semis naturel des espèces prairiales.
*se dit du chant des mésanges et des fauvettes